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Blog de jean pierre

1 août 2007

Axe de la roue du rouet

Ci-joint le plan de fixation de la roueAxe_Rouet

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27 juillet 2007

Rouet, filage et tapis

    Vendredi 27 juillet 2007

                      En réponse aux commentaires, d'abord merci  et je me suis trompé dans les dimensions du tapis il fait 65 cm de large. En fait il me sert de descente de lit.

                      Il fut un temps il y a bientôt une trentaine d'années dans une période de recherche  un "retour aux sources" et après quelques expériences de tissage, je me suis intéressé à la laine. Installé en milieu rural au milieu des moutons j'ai rencontré mon épouse qui avait une expérience de filage à travers l' arche de Lanza del Vasto.

                     Donc j'en suis rapidement arriver à filer au rouet, un Ashford traditionnel qu'elle possédait, à l'époque on ne trouvait que cela avec des Louët également. Mais ce fut un Ashford hormis quelques essais sur une copie de rouet traditionnel à double entraînement que j'ai abandonné après avoir découvert l'Ashford.

                   Bénéficiant d'un emploi stable car le tissage n'aurait pas pu nous permettre de vivre, nous avons filé, tissé, teint un peu, essentiellement avec des plantes indigènes. Tout ceci durant une quinzaine d'années puis progressivement la laine a été rangée, les métiers démontés attendent comme la belle au bois dormant que quelqu'un les réveille.

                    Le petit métier à tapis a été le dernier en service. Je m'en suis servi essentiellement pour utiliser des lots de filés inutilisables pour le tricot ou le tissage.

                    Je le remettrais peut être en service si les hivers reviennent longs et froids propices à rester au coin du feu mais actuellement je suis plutôt dans la construction de murs en pierre ce qui est assez proche du tissage.

                     L'ayant extirpé d'une remise je le garde sous la main cependant et il me reste des kilos de laine.

                     La laine des moutons Biset est assez correcte pour ce travail, assez fine, assez nerveuse. Il existe une grande gamme de couleurs naturelles du gris clair très doux au bure foncé comme les robes de moines et au presque noir comme leurs cousins les Noirs du Velay. De plus je les vois de ma fenêtre quelques fois suivant le rythme des pâtures.

                     Un tapis au point noué pèse relativement lourd de 1 à 2 kg au m2 et même plus cela dépend de l'épaisseur qu'on lui donne. De plus il faut au moins le double de matières car il faut former les noeuds et recouper pour faire le velours.

                     Entre parenthèse, les déchets de toisons ou de fil naturels ne doivent pas être jetés, on  fait un excellent compost en mélangeant  avec des déchets végétaux pour ceux qui ont un jardin. Sinon on peut les laisser dans la nature, les oiseaux récupèrent pour les nids. Il fut un temps je teignais du mohair qui séchait dehors et les oiseaux prenaient quelques brins, on retrouvait des nids multicolores.

                      

26 juillet 2007

Détails divers du métier de haute lisse

                 Jeudi  26 juillet 2007

                                                                                                                      Voici le détail de la fixation par tenon P7250356 traversant  et clavette sur mortaise pour la barre inférieure et l'entretoise intermédiaire. ( sur des métiers plus hauts il peut y avoir une  autre entretoise sous la barre supérieure).

                            Les trous servent à fixer des tiges rondes qui permettent d'ourdir la chaîne à la longueur désirée suivant leur emplacement , sur la  photo d'ensemble on voit les trous rapprochés qui permettent de faire la croisure.

                            Voici le tapis en question en laine filée main. Laine de Bizets de dP7250360ifférentes couleurs naturelles pour le fond, les motifs ronds sont en laine bizet, mohair blanc ou teinté ou laine teintée avec cochenille, garance, lichens divers, aigremoine, écorce de chêne etc.

                       La photo n'est pas très bonne j'en reprendrai une avec moins de soleil.

                      La hauteur des brins est d'environ 1,5cm.  Pour nouer, les brins sont évidemment plus longs on recoupe ensuite avec des ciseaux à lame décentrée normalement, moi j'ai utilisé des ciseaux normaux et on tasse avec un peigne spécial lourd mais je n'ai utilisé qu'une banale fourchette utilisée avec force.

                       Je n'ai pas compté le temps passé mais cela représente 200 ou 300 heures de travail c"est à dire un long hiver à raison de quelques minutes ou plusieurs heures par jours.

                                  Là on voit le sP7250357ystème qui permet le maintien et le réglage de la tension de la barre supérieure ainsi que  les supports de la barre porte lisse. Ils peuvent être montés et descendus suivant les besoins et la barre présente n'est qu'un  tasseau car j'ai perdu la barre d'origine qui est une barre ronde genre manche à balai.

                                Les lisses sont effectués avec un fil de coton identique à celui de la chaine suivant la méthode traditionnelle utilisée en haute lisse après fixation de la chaîne sur le métier. C'est un peu plus difficile car la chaîne est aussi derrière le métier.

                                 Dans les métiers traditionnels la barre supérieure est relevée pour assurer la tension avec des coins enfoncés en force et l'ouverture dans les montants est renforcée avec un cerclage métallique.

                               Ici on voit le système qui permet la P7250358croisure de la chaîne,  le plot plus court n'est là que parce que  je n'avais rien d'autre sinon il est de la même longueur.  D'autres plots identiques sont fixés dans les trous pratiqué sur les deux montants suivant la longueur que l'on désire.

  Le métier peut être plus haut, plus large. On utilise des sections de bois supérieures. Il peut être aussi plus petit, mais la stabilité est surement un peu moins bonne.

     Je peux répondre à toute question dans la mesure de mes capacités.

     J'expliquerai prochainement sur croquis la manière de monter une chaine sur ce genre de métier.

25 juillet 2007

Un métier de haute lisse fait maison

P7250355 25 juillet 2007.

    Voici une photo de profil d'un métier que j'ai réalisé dans les années 80. J'ai fait quelque essais de tapisseries de haute lisse mais surtout deux tapis au point noué dont un dont je joindrai une photo.

       Ce métier mesure environ160 cm de haut sur 70 cm de largeur entre montant, il permet de tisser environ 65 cm par 180. Le tapis que j'ai fait mesure 160 cm sur 140 cm environ.

     Les montants sont réalisés avec des chevrons de 6 par 8, la barre inférieure fixe assemblée avec les montants par tenons avec une clavette de serrage est également de 6 par 8 l'entretoise intermédiaire est de section un peu plus faible , elle est assemblée de la même manière. La barre supérieure est un peu plus faible , elle coulisse dans un espace crée dans le montant et une tige filetée ou un boulon avec écrou assure la tension.

     On voit deux supports de barre porte lisse ( ce n'est pas celle d'origine). Les trous dans les montants servent à laide de plots dont on voit quelques uns en place de réaliser la chaîne. On peut régler la longueur de la chaîne suivant la disposition des plots sur les différents trous disposés sur le cadre. Ces plots sont bien sur enlevés pour le tissage.

   La chaîne doit faire la longueur du tour des deux barres porte chaîne moins  10 ou20 cm elle peut être plus courte. Le principe de création de la chaîne est le même que que pour un métier de haute lisse à ensouple mais est la longueur est limitée au tour du métier moins quelques cm.  On place un verdillon à chaque trémité , la chaîne est posée sur le métier et les verdillons sont reliés par une cordelette qui les relie entre eux, La tension est nulle c'est à dire que la barre supérieure est au plus bas elle sera tendue par vissage ultérieurement.

     La croisure est réalisé à la confection de la chaîne pienne par pienne elle permet de réaliser les lisses à partir de la barre porte lisse qui peut être réglable en déplaçant les supports de cette barre.

   Dans les métiers dit primitifs les barres sont éloignées l'une de l'autre pour assurer la tension par des coins enfoncés au maillet, en général la chaîne est continue le fil est enroulé en continu entre les deux barres horizontales que j'appellerai barres porte chaîne. On peut même voir la tension exercée par des étais métalliques de maçons.

    On peut bien sur réaliser des métier beaucoup plus grands et larges il suffit d'augmenter en proportion les sections de tous les éléments. Ils sont souvent appuyés sur un mur mais ont peut faire un système de béquille comme sur le mien qui permet de l'incliner à volonté.

    J'enverrai des photos plus précises mais le chargement est très long donc ce ne sera pas ce soir.

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